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Agonie de l'euro : les eurocrates au bord de la crise de nerfs !
18/05/2010 21:21
L'histoire s'accélère.
Nous vivons un moment très particulier de l’histoire européenne.
Après nous avoir expliqué pendant des années que l’euro c’était plus de croissance et moins de dette, que l’euro allait rapprocher les économies, qu’il allait nous prémunir des attaques spéculatives internationales, on nous explique maintenant avec la même suffisance, que la situation serait pire sans l’euro et qu’il faut simplement instaurer un gouvernement économique.
En effet, les dirigeants européens prisonniers d’une vraie religion d’état, du dogme de l’euro, ne veulent pas admettre l’échec de la monnaie unique et répètent en boucle un discours convenu et incantatoire qui ne résout rien.
Car quel gouvernement économique ? Avec quelle légitimité et pour mener quelle politique ?
L’incohérence des dirigeants européens est abyssale.
Madame Merkel, par exemple, vient de déclarer qu’elle refusait une « Union faite de transferts financiers », une semaine après avoir accepté un engagement de plus de 100 milliards d’euros !
Refuser les transferts financiers au sein de la zone euro, c’est bien évidemment condamner la monnaie unique. Tous les économistes savent en effet que pour qu’il y ait une monnaie unique il faut, d’une part une mobilité des travailleurs sur le territoire de cette monnaie, d’autre part une solidarité financière importante.
Mais l’incohérence est aussi du côté du gouvernement français qui passe sa vie à nous expliquer que l’euro nous protège alors même qu’il dissuade les entreprises d’investir en France, qu’il est la cause d’un chômage de masse persistant, et que notre déficit extérieur, notamment vis-à-vis du Nord de l’Europe, a explosé au cours des dernières années.
Monsieur Trichet de son côté ne sait plus très bien où il en est car sa main droite refuse la monétisation de la dette que sa main gauche est en train de mettre en œuvre.
Tout ce petit monde ne comprend pas que la réalité économique s’impose à tous et qu’on ne peut pas retrouver la croissance qu’ils invoquent sans arrêt, sans avoir un système monétaire souple qui corresponde à la structure des économies. En défendant l’euro, ils croient tous défendre l’Europe alors qu’ils ne font, en fin de compte, que la tuer à petit feu.
A force, en effet, de lier le sort de l’Union européenne à une zone euro trop laxiste pour les Allemands et trop rigide pour les Espagnols, ils vont faire détester l’Europe aux Européens.
Voilà pourquoi le retour aux monnaies nationales est le préalable à un nouveau départ pour l’Union européenne. Il y a urgence.
Pendant ce temps, la Chine, le Brésil, l’Inde, laissent déprécier leur monnaie pour gagner des parts de marché, mettent en œuvre un protectionnisme déguisé pour défendre leurs plus belles entreprises et investissent massivement dans l’éducation, la connaissance, la science.
Bâtir des coopérations industrielles à la carte, multiplier les partenariats scientifiques, faire revenir les dizaines de milliers de chercheurs européens exilés aux Etats-Unis, redonner une dignité par le travail et un espoir aux jeunes générations, mettre en œuvre une politique familiale pour renouveler la démographie… voilà les vrais défis.
NDA
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Le petit con, les imbéciles et l’andouille.
17/05/2010 18:07
Une conductrice de bus convoquée au tribunal. La République à plat-ventre devant un gosse.
par David Desgouilles
Nicole est conductrice de bus. Il y a quinze jours, elle a ordonné à un gamin de douze ans de changer de place. Celui-ci a protesté et elle a fini par le traiter de menteur et de petit con.
Nicole était en dessous de la vérité. Il ne s’agissait pas seulement d’un petit con et d’un menteur mais aussi d’un dangereux pervers capable d’enregistrer la scène avec son téléphone portable. En revenant à la maison, cette graine de danger public a montré le film à ses parents qui, au lieu de botter le cul de leur progéniture, se sont précipités à la gendarmerie pour déposer plainte.
On comprend que le gamin soit un petit con et un pervers. Elevé (sic) par de tels imbéciles, n’importe quel gosse ne peut se sentir que le Roi du monde et se comporter effectivement comme tel. Jusque là, tout cela n’est pas si grave et, finalement, reste assez banal. Des imbéciles ont fabriqué un petit con. Classique.
Là ou je suis davantage préoccupé pour mon pays, c’est lorsque j’apprends que Monsieur le Procureur de la République, au lieu de classer sans suite la plainte des imbéciles comme il en a la possibilité, poursuit Nicole. Ce faisant, il donne raison aux imbéciles et surtout au petit con.
Donc, ce Procureur est une andouille. Comme s’il n’avait rien d’autre à foutre, il veut que Nicole fasse l’objet d’un rappel à la loi devant un tribunal. Nicole est humiliée. Mais pas seulement Nicole. Moi aussi, je le suis. C’est notre société toute entière qui devrait l’être. Un Proc’ à plat ventre devant un gamin de douze ans. Un Proc’ dont la mission est de représenter justement la société. Le Procureur de la République.
A qui on botterait bien le cul, aussi.
Commentaire de cimares (22/05/2010 01:28) :
Et c'était à Boulogne, bien sur... On connaît bien cette juridiction.
Elle doit être située dans le Pas de Calais, là où s'étaient déjà
distingués nonseulement un juge, mais aussi tout un système qui semble
perdurer. Déécidément, on ne se soustrait pas comme cela d'une culture
environnante.
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Une force nucléaire nationale de dissuasion : pourquoi ?
16/05/2010 19:41
« Ignorer l’Histoire, c’est ignorer le loup qui est derrière la porte. »
par l’Amiral C. Gaucherand
Chaque citoyen est parfaitement en droit d’avoir une opinion sur un tel sujet. Encore convient-il que cette opinion s’inscrive dans un champ de réflexion cohérent.
Par exemple si l’on pose en principe que le nucléaire en général et le nucléaire militaire en particulier constituent un mal qu’il faut éradiquer de la surface de la Terre et que la France a vocation à donner le bon exemple, non seulement il ne faut pas entretenir notre outil ni le perfectionner mais il faut bien au contraire le ranger dans le tiroir des articles inutiles.
Autre exemple, si l’on pense que les Etats Unis et l’OTAN ont vocation à assurer notre sécurité et à préserver pour les décades à venir un mode de gouvernement démocratique sans que la France, la seule nation de la communauté européenne, ait encore à entretenir un outil aussi inutile que coûteux, il va sans dire que l’on aboutit en toute cohérence à la conclusion : pas de dissuasion nucléaire nationale.
Ce genre d’exemple peut être multiplié à l’envie : des gens parfaitement honnêtes, de bonne foi, se disant attachés à la France, au moins le soir du bal du 14 juillet, ou bien humanistes, écologistes, économistes de progrès, libéraux-libertaires, européïstes convaincus, chômeurs de longue durée, sans domicile fixe, banquiers internationalistes, pacifistes, généraux à de multiples étoiles, anciens Premiers Ministres de droite ou de soit-disant gauche etc. peuvent tenir ce genre de raisonnement ou un autre avec un point commun en conclusion : voilà pourquoi il faut détruire la force de dissuasion nucléaire nationale.
Alors, pourquoi ne faut-il pas ce faire mais tout au contraire entretenir l’outil nucléaire avec le plus grand soin, le perfectionner pour lui garder sa crédibilité aux yeux des plus puissants comme au regard de beaucoup de ceux qui le sont beaucoup moins mais détiennent pourtant un pouvoir de nuisance élevé ? Pourquoi faudrait-il reconsidérer c’est à dire remettre en question le concept national de dissuasion nucléaire pour le tenir en cohérence avec l’évolution du monde et de ses menaces ?
Pourquoi ? Pour un faisceau convergent de motifs dont le tout premier est qu’il est quelques leçons de l’histoire qu’il convient de ne pas oublier.
Lorsque en 1925 Aristide Briand, ministre des affaires étrangères de notre République rencontrait à Locarno ses homologues européens, l’allemand Gustav Stresemann, le britannique Austin Chamberlain, l’italien Benito Mussolini, un esprit de paix régnait sur l’Europe : la SDN allait être le garant d’un avenir paisible, la Grande Guerre était sans aucun doute possible la Der des Ders…
Quelques années plus tard, la crise économique mondiale était passée par là et, avec l’aide de la grande finance étatsunienne et celle de la City, le National-Socialisme avait pris les rênes à Berlin, constituant aux yeux du capital le rempart le protégeant du péril rouge. Nous connaissons tous la suite qui nous inspire les réflexions suivantes :
· Une politique de Défense qui n’est que le chapitre « défense » de la politique étrangère d’une nation, s’inscrit dans le long terme. Quel est le devin qui peut nous assurer que l’OTAN et la communauté européenne existeront encore dans cinq, dix, trente ans ? L’exemple du Pacte de Varsovie et de l’URSS ou bien celui de la Yougoslavie devraient rester présents à notre esprit. Qui peut affirmer que les Etats Unis ou la Grande Bretagne avec leurs lois sécuritaires et liberticides (Patriot Act 1 et 2 aux Etats unis, lois similaires en grande Bretagne) ne seront pas demain des Etats totalitaires ? Qui peut assurer que l’Allemagne dans dix ans n’exigera pas de reprendre ce qu’elle a par le passé considéré comme ses possessions alsaciennes et lorraines ?
La France connaît ses alliés d’aujourd’hui, la France nous répète-t-on n’a plus d’ennemis à ses frontières. Mais la France a-t-elle des amis ? Non. La France connaît-elle ses ennemis de demain ? Non. La France connaît-elle ses amis de demain, et d’abord en aura-t-elle ? Non et non. Elle aura des alliés peut-être et des intérêts sûrement qui seront éventuellement communs à d’autres ; c’est là tout ce qu’un homme d’Etat devrait pouvoir affirmer aujourd’hui, si toutefois il est intellectuellement honnête et rigoureux.
Pour ceux qui disent, qui pensent , qui professent que l’arme nucléaire est une arme périmée, pour ceux qui croient que les missiles anti-missiles sont la panacée et que donc notre force de dissuasion est bonne à mettre à la casse, il est une autre leçon à retenir de l’histoire, toute récente celle-là : les puissantes armées de Terre et de l’Air de l’Irak, aguerries et sophistiquées, n’ont pas dissuadé les Etats Unis et ses Alliés de les attaquer à deux reprises et de faire en sorte que cette puissance régionale laïque à l’économie développée et à la population – hommes et femmes – instruite revienne en quelques années « à l’âge de pierre » selon l’expression usée par un Secrétaire d’Etat, grand démocrate américain, au prix d’un nombre de victimes s’exprimant en million. Mais avez vous entendu que la petite et sous-développée Corée du nord, mise au ban des nations et suppôt de l’axe du mal, ait eu à essuyer autre chose que le feu des rodomontades de Washington ? Il est vrai que ce modeste pays maîtrise le feu nucléaire et la technologie des fusées.
Alors CQFD ?
Pas tout à fait. Car il en est qui manifestent l’opinion que le monde doit avancer sur la voie du désarmement nucléaire total. Qui ? Le Président des Etats Unis, mais pas tout seul. En France, MM Rocard, Juppé, Norlain sont parmi d’autres ceux qui soutiennent cette idée ; ils en ont bien sûr le droit et proposent que la France montre l’exemple. Imaginons donc une Terre enfin débarrassée des arsenaux d’armes nucléaires et posons nous la question de savoir ce qu’il reste en place…
Eh bien il restera parmi d’autres, une puissance militaire incontestablement plus grande, les Etats Unis d’Amérique, à ce jour une démocratie mais qui a fait la preuve qu’elle est capable de faire une guerre en violation des règlements internationaux ; une puissance qui a inscrit dans sa doctrine en matière de défense la guerre préventive et la volonté clairement affirmée de dénier à quiconque de posséder la maîtrise d’une technologie qui soit égale à celle dont elle dispose elle-même ; une nation qui à elle seule dépense pour sa Défense la moitié de qui est dépensé dans le monde dans ce domaine.
Autrement dit, reléguer la dissuasion nucléaire nationale au rang des accessoires inutiles revient pour l’agneau français à s’en remettre à la bonne volonté du loup nord-américain pour le jour où les intérêts de ce dernier ne coïncideront plus avec les nôtres. D’ailleurs ont-il jamais tout à fait véritablement coïncidé ? Chacun sait ce qu’il en est de la raison du plus fort…
C’est pour tout cela mis bout à bout que nous professons avec certain stratège chinois que l’ombre de la paix s’étend sur le monde au rythme même où s’agrandit la surface des nations qui maîtrisent l’arme nucléaire, celle dont le pouvoir égalisateur décourage de l’utiliser les fous de pouvoir qui constituent l’ordinaire de ceux qui gouvernent le monde, toutes nations confondues.
Dans cette optique, est-il plus ardent acteur de la paix que l’équipage en mission d’un sous-marin nucléaire porteur de ses 16 missiles mer-sol à têtes nucléaires mégatonniques ?
Voilà pourquoi la France doit continuer de disposer d’une force nucléaire nationale de dissuasion.
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à un ami israélien
14/05/2010 23:39
A un ami israélien
de Régis Debray
Livre Broché
Sortie le : 19/05/2010
Editeur : Flamarion
ISBN : 978-2-08-122121-5
EAN : 9782081221215
Résumé :
Un ami israélien est une lettre adressée à Élie Barnavi, auteur des Religions meurtrières dans la collection Café Voltaire. Sur des sujets brûlants comme Israël et la Palestine, le statut des Juifs et la question de l'antisémitisme en France, Régis Debray pose des questions essentielles, avec une acuité et un recul remarquables. Aucune provocation, mais bien plutôt une arme, un style qui accompagne une pensée. Un ouvrage qui ouvre le débat, avec rigueur et avec liberté. Élie Barnavi répond en fin d’ouvrage à Régis Debray.
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L’empire (européen) contre-attaque
13/05/2010 11:30
« L’euro est le moyen pour contraindre les Etats-nations à construire l’Europe sur un modèle fédéral » : voilà ce que certains esprits éclairés avaient compris en 1992 lors du référendum sur le traité de Maastricht. Les propositions d’hier de la commission de Bruxelles l’illustrent malheureusement à nouveau.
Europe : la croissance en panne… avant la rigueur
Pourtant, plus que l’organisation des pouvoirs, c’est plutôt de la croissance que José Manuel Barroso devrait se soucier. Les résultats du premier trimestre 2010 viennent de tomber et ils sont très mauvais. Autant les Etats-Unis sortent vigoureusement de la crise, avec 3% de croissance, autant l’Europe aura du mal à faire plus de 1%... En effet, l’Union Européenne a enregistré une croissance de son PIB de 0.2%, soit le rythme dérisoire de moins de 1% en rythme annuel.
La croissance fantôme
Dans les années 2000, le PIB de la zone euro a cru de seulement 1.4% par an contre 1.9% aux Etats-Unis. Et pour preuve que son modèle est un leurre, le PIB Allemand n’a progressé que de 0.8% en moyenne… Bref, la zone euro est de plus en plus une zone économique où la croissance n’est plus qu’un lointain fantôme. Et ce n’est pas tout : le pire semble devant nous étant donnés les plans de rigueur qui s’accumule.
En effet, outre une Allemagne qui a théorisé l’absence de gain de pouvoir d’achat comme modèle (ce qui empêche toute croissance de la consommation intérieure), les pays européens annoncent les uns après les autres des plans de rigueur extrêmement sévères. Après l’Irlande, la Grèce et le Portugal, c’est au tour de l’Espagne d’annoncer une baisse du traitement de ses fonctionnaires de 5%. La France a annoncé un gel de ses dépenses publiques accompagné d’une baisse des aides.
Il y a bien quelques farfelus qui annoncent que cette « bonne gestion » des deniers publiques va accélérer la croissance. Mais cela est complètement faux dans notre situation car la réduction des dépenses publiques sert uniquement à réduire les déficits et représente donc une baisse de la consommation de l’Etat, sans le moindre espoir que la consommation privée prenne le relais avec des impôts en hausse.
Bref, on ne voit pas comment la croissance pourrait reprendre en Europe avec le cocktail de ces Hoover du 21ème siècle. Et cela pose un immense problème de solvabilité des Etats puisque le PIB va stagner alors que les dettes progressent, ce qui va rendre leur situation budgétaire encore plus délicate dans quelques années. Il est difficile de ne pas voir dans les politiques mises en place une réplique de la politique japonaise, alors qu’il existe pourtant des solutions alternatives…
La tentative de putsch de la Commission
C’est dans ce contexte, où toutes les énergies devraient être concentrées pour trouver des moyens de relancer la croissance européenne que la Commission a proposé une nouvelle gouvernance pour l’approbation des budgets nationaux. José Manuel Barroso veut imposer un examen des budgets nationaux par la Commission Européenne avant même leur débat dans les parlements nationaux, avec des possibilités de sanctions allant jusqu’à la suspension des aides européennes.
Alors que la Commission met la pression sur l’Italie et la France, cette proposition représente une véritable perversion démocratique. En effet, la Commission n’est qu’une administration composée de hauts fonctionnaires et non de politiques responsables devant un peuple. Il est donc extrêmement choquant de vouloir donner la primeur de l’examen des budgets nationaux à cet aréopage de technocrates apatrides et coupés des réalités par rapport à des parlements démocratiquement élus.
La proposition de la Commission est extrêmement choquante car voici une administration qui réclame encore et toujours plus de pouvoir, sans la moindre légitimité et sans devoir rendre de compte à quiconque. Encore une fois, cette Europe ne cherche pas à répondre à la crise mais uniquement à gagner du pouvoir.
Laurent Pinsolle
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